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Vie ma vie d’étudiante – la déprime post erasmus

SALUT les chatons ! Vous allez bien ?
Là je suis dans mon lit, bien au chaud, et j’ai une soudaine envie de vous parler de mon expérience d’étudiante globe trotteuse.
Comme ça n’a pu échapper à personne, le semestre dernier j’étais en échange aux Etats-Unis (love love) et s’il y a une chose que j’ai retenue, c’est qu’en échange TU PLEURES.


Tu pleures à l’allée, parce que tu quittes ta famille, tes amis, ton monde bien établi, et tu ne sais pas où tu vas. Tu ressens un mélange d’excitation, de tristesse, de joie, de peine, et tout ça c’est trop pour ton petit corps, donc tu pleures.

Tu pleures les premiers jours, parce que tu te demandes : What the hell I am doing in this shiiiit (bordel de merde, qu’est ce que je fous là). Parce que tu atterris dans un monde totalement différent, que tu pensais connaître à travers les films, séries que tu regardes à longueur de journée. Oui mais voilà, là c’est la vraie vie, à la fin tu n’éteins pas ton ordi pour aller retrouver maman/papa dans le salon. Ici, tu dois te démerder seule, repérer les bus, les habitudes des gens et la manière dont ils se saluent (ne JAMAIS faire la bise à un américain) et tu te sens perdue à plus de 6000km de chez toi.
S’en suit une période de rejet très violente où les américains, sont cons, pas cultivés, s’habillent mal, y’a rien à foutre dans ce patelin pourri et plein de gentillesses du genre.

Tu pleures de joie d’être là. Puis finalement, tu t’habitues à ta nouvelle vie (perso ça m’a pris 2 bons mois). Parce que tu t’es fait des amis locaux, qui te montrent le vrai caractère des locaux, des manières de vivre locales et autres réjouissances. Tu découvres un nouveau truc tous les jours, tu rencontres de nouvelles personnes. Ou pire, tu t’es entichée d’un beau brun aux yeux de biche et tu te dis que finalement, tu resterais bien là toute ta vie et vous élèverez vos enfants ensemble. C’est tellement facile de rencontrer des amis aux Etats-Unis, et ils sont tellement gentils, que tu ferais des enfants avec tous.
ET tu voyaaaaages.

Tu pleures parce que tu n’as pas assez de temps. Et voilà, maintenant que tu t’es habituée, que tu as pris des marques, tes repères, tes amis, tes amours, tu te rends compte qu’il ne te reste plus qu’un mois. Alors tu profites à fond (YOLO quoi) et ton expérience passe de géniale à “plus belle année de ma vie”. Mais faut partir.

c’est ça erasmus, tous les jours, pendant 6 mois. (ou presque)

Tu pleures parce que tu pars. Et là tu entres dans la phase “déprime post-erasmus” (sérieux, ca a un nom médical et tout). Tu es obligée de quitter tout ça et c’est, sans exagérer, un déchirement. Tu quitte ton amoureux brésilien (oui, tu as plusieurs amours exotiques en erasmus) et tu te dis que plus JAMAIS tu ne le reverras parce que le Brésil c’est trop loin. Alors ca parfait un peu exagéré, mais c’est comme un deuil. Et tu souffres.

Rentrée chez toi, tout te parait fade, gris, moche, inintéressant.
Tu ne rencontres plus de nouvelles personnes, de tous horizons tous les jours. Les gens chez toi sont chiants.
Tu ne parais plus extrêmement belle parce que tu es française
Tu ne passes plus tous les soirs des soirées tellement énormes que tu sais pas où tu vas finir la nuit.
Tu ne fais plus face tous les jours à des challenges.
Tu ne voyages plus dans des endroits trop classes comme NY ou SF.
Tu retrouves ton trin trin quotidien et t’aimes pas ça.

Tes amis te manquent. Tes amours te manquent. Tes collocs te manquent. Ta vie là-bas te manque.

Et dans ta tête, tu as changé. Tu as grandi, muri, aimé. Et les autres sont restés pareils, et ne comprennent pas pourquoi tu n’es pas contente de les revoir.
Et tu déprimes.

De source personnelle, ca dure 1 à 2 mois. Il me reste donc 10 jours à tenir ! 🙂

Et toi ? Tu as déjà vécu ailleurs ? 

4 Comments on “Vie ma vie d’étudiante – la déprime post erasmus

  1. Pour commencer, merci pour ton commentaire, c'est adorable. Si ton shot d'amour est au brésil, en effet c'est dur… mais tu en trouveras un autre plus près 😉
    Et courage pour ta déprime. Ma meilleure amie était comme ça à son retour d'Angleterre, c'est normal, il faut s'en remettre et c'est pas évident. Entoure-toi des bonnes personnes <3 bisous

  2. Trooooop réaliste ton article! Moi ça me fait ça à chaque fois que je pars en vacances (cf cet été lorsque j'ai enchainé Corse pour Calvi on the Rocks et Croatie pour Ultra europe festival soit 3 semaines de fêtes et de rencontres). Mais alors comme je souhaite partir, le jour où je reviens (dans 5 ans minimum) je pense que je serai au fonnnnnd du trou ! Je relirai ton article alors en rigolant 🙂

    Ines / destinationlosangeles.wordpress.com ♥

  3. Ah ouaiis si tu restes longtemps, le retour sera pas facile, mais tu vas tellement kiffer !
    Et on dit que le meilleur moyen de soigner la déprime c'est de repartir vite, je dis ça je dis rien 😉

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